jeudi 16 avril 2015

Fillon en a ras-le-bol des confidences de Sarkozy

L'ancien Premier ministre demande au "président de l'UMP et ses équipes de mesurer leurs propos", dans une interview au Point. Il fait référence à des petites phrases qu'aurait tenu Nicolas Sarkozy contre lui.
Revoilà François Fillon. Et il ne mâche pas ses mots. Silencieux depuis plusieurs semaines, inaudible plutôt tant Nicolas Sarkozy ou Alain Juppé saturent l'espace médiatique, l'ancien Premier ministre donne une longue interview au magazine Le Point cette semaine.  Il y réaffirme sa candidature à la primaire UMP, affirmant que "rien ne l'empêchera d'aller jusqu'au bout, pas même les intimidations". Et le ton de cet entretien révèle un François Fillon très agacé par l'offensive de Nicolas Sarkozy et de ses proches pour tuer sa candidature en 2016.

L'ancien Premier ministre fait référence à des confidences que Nicolas Sarkozy aurait tenu à ses proches ces derniers jours où il affirmait souhaiter "priver d'oxygène François Fillon" et se venger de l'affaire des pénalités dans laquelle il l'accuse d'avoir joué un rôle centrale.

"Il y a une petite musique : François Fillon est mort"

En réponse à ces attaques qu'aurait proféré Nicolas Sarkozy,  François Fillon menace la première fois en des termes assez clairs l'ancien chef de l'Etat : "au nom du rassemblement, le président de l'UMP et ses équipe devraient mesurer leurs propos. Une somme d'injures ne fait pas une politique".  Et d' ajouter : "ce que je lis dans la presse n'est pas rassurant...".Des phrases qui sonnent comme une mise en garde à quinze mois  de la primaire qui ne s'annonce pas de tout repos.

Vendredi matin, sur BFM, François Fillon est revenu sur son interview dans Le Point.  "On voit bien qu'il y a une petite musique sur le thème « François Fillon est mort, je vois bien une certaine manipulation des sondages", a détaillé l'élu de Paris. "Il y a eu une première manipulation pour me retirer la présidence de l'UMP", a-t-il dit en référence à son afrontement de l'automne 2012 avec Jean-François Copé, ajoutant ce commentaire : "Bien sûr qu'on m'a volé !" "Aucune intimidation ne me fera reculer, je serai sur la ligne de départ", a-t-il insisté.
 

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